ETRE ARISTOCRATE AU HAUT MOYEN AGE
Aristocrate : terme utilisé par les historiens au sens général du terme.
On peut aussi utiliser le terme de noblesse : nobilis, nobilitas, terme que l’on trouve dans les textes : celui qui est connu.
Elites : (connotation péjorative) une utilisation dans le sens des sociologues (Bourdieu) ça signifie l’essentiel des dominants (du coup on peu trouver aussi bien des religieux que des laïcs)
Dans les textes le vocabulaire utilisé pour parler de ces personnes est très diversifié.
Ceux qu’on va appeler aussi les Grands : nobilis, proceres, optimates,.
Un seul terme qui renvoyait à cette catégorie sociale.
I. L’importance du passé : naissance et memoria.
- Naître dans une famille connue.
Appartenance à la noblesse c’est naître dans une famille connue.
Noble : noscere = connaître.
Dans l’antiquité romaine, le mot noble est déjà utilisé et ceux qui y appartiennent = Sénateur plus descendance (sur 3 génération)
Pendant l’antiquité tardive, chez les germains, il n’ ya aucune défense juridique donc les nobles) ceux qui étaient de grands guerriers et qui avaient des ancêtres de grands guerriers et d’hommes libres.
Deux définitions qui sont éloignés dans l’antiquité.
Au haut Moyen Age ces critères vont fusionner et donc la noblesse = sens plus large.
- Conserver la mémoire des ancêtres.
2nd appartient à l’aristocratie, il faut le pouvoir le prouver.
D’abord pour célébrer dans la faveur de ses ancêtres à chaque fois qu’on écrit un texte, qu’on fait un acte de donation dans le préambule, on va faire une prière, pour les ancêtres de la famille.
Dans pratiquement tous les textes, rappel des générations proches de la famille.
Mais aussi demande de faire la prière pour les ancêtres à un moine
Pour être admis au Paradis, le plu important c’est qu’on peut avoir recours à quelqu’un pour aider, c'est-à-dire un moine, en priant pour le salut de l’âme.
Les aristocrates donnent aux moines des listes qui sont inscrits dans des livres particuliers [livres de mémoire dont le plus connu : le livre du monastère de Reichenau] pour que les moines prient pour ces personnes.
Les livres étaient ouverts à une page et les noms étaient lus pendant la messe et ç a pris une ampleur énorme.
Pour célébrer les ancêtres il faut aussi aller un peu plus loin, il faut écrire leur histoire, on voit naître une généalogie prestigieuse.
On peu aussi célébrer ses familles dans des textes (bien que très rare)
Système transmis des noms au Moyen Age : particulière au Haut Moyen Age ; on n’a qu’un nom.
Transmission des éléments de la famille ce qui va se transmettre, ce sont des éléments du nom (un peu comme un radical). Nom composant 2 éléments.
A chaque fois qu’on va avoir un enfant il va hériter d’une partie du nom de ses ancêtre une partie du nom et l’autre ou une partie du cousin et une partie grand père.
Héritage venant de la mère aussi important que ce lui du père. La femme a un rôle important dans la transmission du nom. Mais de plus e n plus on va voir des transmissions entière du père.
Fin de notre période, XI°, apparaît un surnom car le stock des noms est épuisé.
- L’encrage territorial de la mémoire.
On peut aussi dire qu’on appartient à l’aristocratie car enterrés dans un endroit particulier. Pour assoir son pouvoir et sa mémoire on peut constituer un cimetière personnel sur son domaine. Ils vont fonder des petits monuments ou des églises et enterrer leurs morts chez eux.
Personnes enterrée avec les vêtements et bijoux représentatif de leur condition sociale.
Tous ces défunts enterrés avec de beaux objets jusqu’au VIII° car après les objets sont donnés aux héritiers ou aux églises. Pour
Monastère de Nivelle fondé sur une terre des Pipinnides.
II. Posséder et changer : richesse et reconnaissance sociale.
Appartenir aux groupe des puisant se fait car possession de bien (meubles/immeubles)
Notion de richesse pendant l’antiquité, le riche c’est celui qui a accumulé un trésor (butin, accumulé par les conquêtes)
Celui qui est vraiment riche c’est celui qui va redistribuer la fortune.
Donc au Haut Moyen Age la richesse ne se conçoit sans redistribution de l’échange.
Le roi qui est celui qui redistribue le plus est donc considéré comme le plus riche.
- Les domaines territoriaux importants et dispersés.
Posséder un territoire= richesse.
Souvent les aristocrates possèdent plusieurs domaines : testaments de Didier de Cahors (75 domaines)
Domaines polycentrique : à plusieurs centres.
Les aristocrates donc se déplacent en permanence. Cette dispersion est très importante car du coup la même famille peut agir à différents endroits de l’Empire.
- L’importance du trésor.
Trésor : 3types d’objets.
Objets inaliénables ; qui se transmettent tout le temps.
Objets précieux ; pour la plupart fait en matériaux précieux. On peut aussi avoir des vêtements, livre, vaisselle, ce sont en général ceux là qui sont redistribués.
Monnaies : peu nombreuses, servent souvent pour payer une rançon.
III. Encadrement et protéger ; pouvoir et fonction sociale.
- Un pouvoir guerrier réel et symbolique.
Symbolique : port de vêtements spécifiques, mais aussi d’armes qui ne servent pas pour le combat (or et pierre précieuses) Ces objets sont retrouvés dans la tombe, le pouvoir du guerrier ce fais dans 2domaines : familles et domaines.
- Des hommes libres au service du pouvoir public.
Homme libre : liberté juridique, quelqu’un qui dispense de tous les rois.
Peut accuser se faire témoin, peu se marier, assister aux plaids, peut faire parti de l‘armée.
S’opposent aux esclaves et cerfs.
Formés à la cours parmi les nourris du palais (nutritus) Pour l’époque carolingienne, royauté et aristocratie fonctionne de façon très étroite.
Charge publique (Honores, Honneurs) confiés à l’aristocrate par le roi. L’aristocrate représente le roi (Comte, Duc, Missus, Trésorier, Chambrier….)
Avec les honores on leur donne des biens.
Véritable compétition entre les membres de l’aristocratie.
Jusqu’au meurtre.
Jeux de pouvoir assez complexe.
Priver quelqu’un de ses honores (déshonorer) ; peine qui est très grave.
Le roi attend d’eu une fidélité absolue.
Petit a petit se complexifie ; la vassalité, débute.
Le vassal : aristocrate attaché au service du roi qui va lui demander des services. (servir dans l’armée de manière presque obligatoire)
Grand moyen de contrôle de l‘Empire.
Mobilité relative de l’aristocratie va diminuer
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